Galop : définition

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Le galop est une allure fondamentale dans la locomotion du cheval, essentielle pour l’entraînement, les concours et la gestion quotidienne. Découvrez pourquoi bien connaître le galop est indispensable dans le secteur équin.

Dans le domaine équin, maîtriser la compréhension du galop permet d’optimiser le travail, la performance et le bien-être du cheval.

Que l’on se consacre à l’élevage, à l’équitation de loisir ou à la compétition, le galop est au centre des enjeux d’apprentissage, de sélection et de gestion de la santé du cheval.

Il s’agit d’une allure observée et évaluée dans la plupart des disciplines, impliquant des critères techniques et réglementaires.

Galop : Qu’est-ce que c’est ? Définition !

Le galop est l’une des trois allures naturelles du cheval, après le pas et le trot.

Il s’agit d’une allure sautée à trois temps, suivie d’une phase de projection appelée « temps de suspension », durant laquelle les quatre membres quittent le sol simultanément.

Cette allure rapide, caractéristique, est asymétrique : en fonction du membre antérieur qui mène, on parle de galop à droite ou à gauche.

Chez la plupart des chevaux, la vitesse du galop varie de 15 à 65 km/h selon leur morphologie, leur condition physique, leur entraînement et la discipline pratiquée.

Les enjeux et l’utilité du galop pour le secteur équin

Le galop occupe une place centrale dans l’équitation sportive : il conditionne la réussite dans de nombreuses disciplines comme le saut d’obstacles, le concours complet ou la course.

Il influe aussi sur la sélection génétique, certains chevaux étant plus adaptés ou plus performants dans cette allure.

Comprendre et améliorer la qualité du galop est fondamental pour évaluer l’équilibre, l’énergie et la rectitude du cheval. Cela permet aussi de détecter plus rapidement d’éventuels problèmes locomoteurs ou de santé.

Comment évaluer ou identifier le galop ?

Reconnaître le galop ne nécessite pas nécessairement d’être expert : il se distingue par ses trois temps et le claquement caractéristique des sabots au sol. Pour aller plus loin, l’analyse porte sur plusieurs critères :

  • Régularité et coordination : absence d’irrégularités visibles entre les temps.
  • Amplitude : ouverture des foulées, essentielle pour la performance.
  • Tension, tonus et impulsion : capacité à maintenir un galop actif sans précipitation ou déséquilibre.
  • Attitude : position de l’encolure, du dos et engagement des postérieurs.
  • Changements de pied : faculté à changer d’antérieur en galop, recherchée en dressage et en saut d’obstacles.

En compétition, la qualité du galop est notée par des juges selon des grilles précises, qui tiennent compte de ces éléments.

Avantages du galop pour les professionnels et passionnés du cheval

Pour les entraîneurs, cavaliers et éleveurs, savoir travailler et observer le galop offre plusieurs avantages :

  • Diversification de l’entraînement : développer la musculature, l’endurance et le souffle du cheval.
  • Optimisation des performances : être capable de maîtriser la vitesse ou la cadence selon l’objectif (dressage, course, extérieur…).
  • Meilleure évaluation des aptitudes : repérer les qualités ou les limites chez de jeunes chevaux.
  • Interprétation des signaux de confort ou d’inconfort : identifier des tensions, boiteries ou douleurs locomotrices.

Enfin, obtenir un galop équilibré augmente la sécurité du cavalier et du cheval lors des déplacements à vive allure ou des franchissements d’obstacles.

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Risques, limites ou critiques liés au galop

La pratique excessive du galop, ou un galop réalisé dans de mauvaises conditions, peut entraîner des risques pour la santé locomotrice du cheval, tels que des lésions tendineuses, articulaires ou musculaires.

Un galop mal contrôlé peut aussi engendrer de la précipitation, un déséquilibre, voire des chutes.

Enfin, il convient de prendre en compte les limites liées à l’âge, au niveau d’entraînement et à l’état général du cheval pour adapter le travail à cette allure.

Comment prendre en compte le galop en gestion équine ?

La gestion du galop implique de planifier le travail en tenant compte de la discipline, des objectifs et des capacités du cheval. Il s’agit de doser les séances de galop afin de préserver la forme physique et mentale du cheval, tout en évitant la monotonie ou la surcharge de travail.

L’entretien des sols, le matériel utilisé (selle adaptée, protections des membres) et l’analyse régulière de la locomotion sont des facteurs à intégrer pour prévenir les blessures.

Exemple concret : le galop lors d’une séance de saut d’obstacles

Pendant une séance typique de saut d’obstacles, le cavalier travaille la qualité du galop pour aborder les obstacles avec équilibre et impulsion.

Un galop bien mené permet au cheval de franchir les barres sans « casser » sa dynamique, en douceur et en sécurité pour les deux partenaires.

Le cavalier module la cadence pour réaliser des ajustements de distance ou pour préparer un changement de direction (changement de pied au galop).

Termes liés ou complémentaires autour du galop (mot-clé)

  • Trottement : allure intermédiaire entre le pas et le galop.
  • Pas : allure la plus lente et la plus stable.
  • Amble : allure particulière à certains chevaux.
  • Changement de pied : action d’alterner l’antérieur menant au galop.
  • Galop rassemblé, galop allongé : variations de l’allure utilisées en dressage.
  • Départ au galop : phase de transition du pas ou du trot vers le galop.

En résumé

Le galop est une allure majeure, régulièrement travaillée et analysée par les professionnels et passionnés du cheval. Sa maitrise impacte la performance, la sécurité et la santé du cheval.

Adapter le travail du galop aux capacités du cheval, l’observer et le comprendre sont des points-clés pour progresser dans toutes les disciplines et garantir le bien-être animal.

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