Vacciner son cheval est un geste essentiel, que l’on pratique l’équitation en loisir ou en compétition. C’est à la fois une mesure de protection individuelle et un acte de prévention collective, pour éviter la propagation de maladies parfois graves.
Dans cet article, vous découvrirez pourquoi la vaccination est indispensable, contre quelles maladies elle est recommandée ou obligatoire, et surtout, quel budget prévoir pour chaque injection.
Nous verrons aussi les facteurs qui peuvent faire varier le coût, région, vétérinaire, type de vaccin, ainsi que des conseils pratiques pour optimiser vos dépenses sans compromettre la santé de votre cheval.
Pourquoi vacciner son cheval ?
La vaccination du cheval ne se limite pas à une simple formalité : elle constitue un véritable pilier de la santé équine. Encore trop de propriétaires hésitent ou sous-estiment son importance, alors qu’elle protège aussi bien leur animal que l’ensemble des chevaux qu’il côtoie.
Protéger son cheval contre des maladies graves
Les maladies visées par les vaccins équins, comme la grippe et le tétanos, peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la santé de votre cheval. Une maladie comme le tétanos, par exemple, provoque des paralysies musculaires potentiellement mortelles, tandis que la grippe équine entraîne fièvre, toux et fatigue extrême.
Le vaccin permet d’éviter ces infections, souvent difficiles à soigner et longues à guérir. Un cheval vacciné risque beaucoup moins de contracter la maladie et, le cas échéant, en développe une forme atténuée, ce qui facilite la récupération.
Par exemple, lors d’une épidémie de grippe dans une écurie, les chevaux vaccinés sont nettement moins touchés que ceux qui ne le sont pas.
Protéger les autres chevaux et prévenir les épidémies
Un cheval non vacciné peut devenir une source de contamination pour tout un groupe, surtout dans des lieux de rassemblements comme les centres équestres, les compétitions ou les pâtures partagées. Les maladies infectieuses équines sont particulièrement contagieuses et se propagent très rapidement.
En vaccinant votre cheval, vous contribuez à limiter la diffusion des agents pathogènes et à protéger l’ensemble de la communauté équestre.
Une protection collective est d’autant plus importante que de nombreux chevaux évoluent dans des environnements mixtes où la promiscuité facilite la transmission. Il suffit qu’un seul cheval soit porteur du virus de la grippe pour qu’une dizaine d’autres soient infectés en quelques jours.
Répondre aux obligations réglementaires et faciliter la participation à des événements
La vaccination de certains chevaux est obligatoire dans de nombreux contextes : participation à des compétitions officielles, transports à l’étranger, accès à certains centres équestres, pension ou clubs.
Ne pas respecter ces obligations peut exposer à des sanctions, des refus d’inscription ou des quarantaines improvisées lors de déplacements.
Par exemple, un cavalier souhaitant participer à un concours complet devra présenter le carnet de santé de son cheval, à jour des vaccinations exigées.
De même, un club équestre peut refuser l’accès à ses installations à un cheval dont le protocole vaccinal n’est pas suivi.
Gérer les risques liés à l’environnement et aux activités du cheval
Le risque d’exposition aux maladies varie selon l’environnement et les activités pratiquées. Un cheval qui vit en prairie avec d’autres équidés, qui voyage régulièrement ou qui participe à des rassemblements a plus de chances d’être confronté à des agents pathogènes.
Même un cheval au pré, éloigné de la foule, n’est pas totalement à l’abri : le tétanos se contracte via des blessures parfois imperceptibles lors de la vie quotidienne, comme une piqûre de fil de fer ou une coupure dans un abri.
Le vaccin devient alors un allié précieux pour limiter les conséquences de ces accidents sans que vous ayez à surveiller constamment chaque moindre égratignure.
Les principaux vaccins obligatoires et recommandés
Pour garantir la bonne santé de votre cheval et répondre aux exigences des différentes activités équestres, il existe un certain nombre de vaccins incontournables.
Certains sont rendus obligatoires par la législation ou les fédérations sportives, tandis que d’autres sont fortement recommandés par les vétérinaires en fonction des risques spécifiques.
La grippe équine : le vaccin incontournable
Le vaccin contre la grippe équine fait partie des injections les plus répandues et souvent obligatoires, notamment dès que votre cheval participe à des compétitions, fréquente un centre équestre ou voyage au sein de l’Union Européenne.
La grippe est très contagieuse et peut rapidement provoquer des épidémies dans un groupe de chevaux. Vacciner permet non seulement de protéger son propre animal, mais aussi d’éviter l’arrêt complet d’une écurie ou la mise en quarantaine imposée lors d’une flambée épidémique.
Par exemple, la Fédération Française d’Équitation (FFE) exige une vaccination à jour pour tout cheval évoluant en compétition officielle, sous peine d’exclusion.
Le tétanos : une protection essentielle
Moins spectaculaire mais tout aussi grave, le tétanos est une maladie mortelle provoquée par une bactérie présente dans le sol. Elle pénètre dans l’organisme via de petites blessures, parfois invisibles à l’œil nu.
Le vaccin contre le tétanos est systématiquement recommandé et considéré comme la base de la prévention chez le cheval, même en l’absence de participation à des événements. La plupart des protocoles associent la vaccination antitétanique à celle de la grippe lors d’une seule injection combinée pour simplifier le suivi.
Exemple concret : un cheval vivant en prairie, non utilisé en compétition mais exposé à des objets contondants (clôtures, outils), court un risque réel de contracter le tétanos sans vaccination adaptée.
La rhinopneumonie (herpèsvirus équin)
La vaccination contre la rhinopneumonie (herpèsvirus équin de type 1 et 4) n’est pas systématiquement obligatoire, mais elle est vivement conseillée lorsque votre cheval évolue dans des structures où les chevaux sont nombreux, voyagent ou se reproduisent.
Cette maladie provoque des troubles respiratoires, de la fièvre, mais aussi des formes neurologiques graves et des avortements chez la jument gestante. Un foyer de rhinopneumonie dans une écurie peut ainsi paralyser toute activité pendant plusieurs semaines.
Des compétitions peuvent parfois imposer ce vaccin lors d’épidémies ou selon le niveau de risque régional. Pour les chevaux reproducteurs, cette vaccination est recommandée tout au long de la gestation et adaptée au calendrier conseillé par le vétérinaire.
La rage : un vaccin à adapter selon la région et l’utilisation du cheval
Le vaccin contre la rage n’est pas obligatoire partout en France, mais il peut le devenir dans les zones à risque et lors de participation à des événements ou de déplacements à l’étranger. Il est toutefois très recommandé si votre cheval séjourne dans une région proche de la faune sauvage, ou lors de voyages vers certains pays.
La rage étant une maladie transmissible à l’Homme et toujours mortelle, ce vaccin protège autant le cheval que les personnes qui l’entourent.
Le vaccin contre la West Nile (fièvre du Nil occidental)
Dans certaines régions françaises (notamment le Sud et les zones proches des marais), la vaccination contre la fièvre du Nil occidental est fortement recommandée en raison de la circulation du virus lors des saisons à moustiques.
Cette maladie virale entraîne des troubles nerveux parfois irréversibles. Les chevaux vivant ou voyageant dans ces secteurs peuvent donc bénéficier d’une protection supplémentaire contre ce risque émergent.
D’autres vaccins spécifiques selon les situations
Il existe d’autres vaccins recommandés ponctuellement selon les cas : contre la leptospirose (maladie bactérienne grave pour le foie et les reins), contre la gourme (maladie respiratoire très contagieuse), ou encore contre la rotavirose, notamment chez les poulains élevés en élevage.
Le choix de ces vaccins supplémentaires dépend du mode de vie du cheval, de son âge, de l’environnement et des risques locaux. Un cheval vivant dans une grande écurie de compétition ou en zone humide n’aura pas le même protocole qu’un équidé isolé dans une petite pension familiale.
Tarifs moyens des vaccins vétérinaires pour chevaux
Le budget vaccination d’un cheval varie en fonction des vaccins choisis, du protocole recommandé et des tarifs pratiqués par les vétérinaires. Connaître le coût moyen de chaque injection permet de mieux anticiper vos dépenses annuelles pour la santé de votre compagnon.
Prix du vaccin grippe et tétanos (vaccin combiné le plus courant)
La plupart des vétérinaires proposent une injection combinée “grippe-tétanos”, souvent appelée G+T. C’est le protocole le plus répandu, que votre cheval soit en pension, en club ou participant à des compétitions.
En France métropolitaine, le prix d’une injection de ce vaccin combiné se situe généralement entre 45 € et 70 € par cheval, acte et déplacement du vétérinaire inclus.
La variation s’explique par la localisation (zone urbaine, rurale), le déplacement du professionnel ou encore le regroupement d’injections lors d’une visite groupée.
Par exemple, si vous faites vacciner plusieurs chevaux lors de la même visite, certains vétérinaires proposent une réduction sur le déplacement, ce qui peut faire baisser la facture individuelle.
Vaccination contre la rhinopneumonie
Le vaccin contre la rhinopneumonie coûte en moyenne entre 40 € et 60 € par injection pour un cheval. Il nécessite un rappel tous les six mois dans la plupart des protocoles, particulièrement en élevage et en centre équestre.
Le tarif élevé est lié à la nécessité d’utiliser un vaccin spécifique, souvent réservé à des chevaux à risque ou à des juments gestantes, ce qui implique parfois des frais supplémentaires selon le calendrier vaccinal.
Par exemple, dans un centre d’élevage, un propriétaire de jument gestante peut prévoir entre 80 € et 120 € par an rien que pour ce vaccin, selon le nombre d’injections recommandées.
Vaccin rage et fièvre du Nil occidental
La vaccination contre la rage, bien que peu fréquente, coûte généralement de 30 € à 50 € par injection pour un cheval. Le protocole consiste souvent en une primo-injection suivie de rappels annuels.
Pour la fièvre du Nil occidental (West Nile), le coût du vaccin varie entre 45 € et 65 € par injection, en fonction du secteur géographique et du fournisseur vétérinaire.
Dans les zones à risque où le virus circule activement, le rappel est réalisé chaque année avant la saison des moustiques, ce qui ajoute une dépense supplémentaire à considérer.
Autres vaccins spécifiques
Certains vaccins ciblent des maladies moins fréquentes ou réservées à des cas particuliers.
Par exemple, la vaccination contre la leptospirose ou la gourme peut coûter entre 40 € et 70 € par injection, selon le produit utilisé et la politique tarifaire du praticien.
Il est rare de devoir administrer ces vaccins à tous les chevaux d’une structure. Leur coût n’est donc à intégrer dans le budget que si le vétérinaire l’a expressément recommandé face à un risque local identifié.
Combien prévoir annuellement pour la vaccination d’un cheval ?
Pour un cheval en activité “classique” (loisirs ou compétition), le coût annuel de la vaccination (grippe+tétanos) s’élève en moyenne entre 60 € et 130 € par an selon la fréquence des rappels et la zone géographique.
Si le protocole inclut la rhinopneumonie (reproduction, vie en groupe à risque), la note annuelle peut grimper à 180 € – 250 €. L’ajout de la rage ou du West Nile est à intégrer en plus, selon les besoins et les recommandations du vétérinaire.
Un exemple concret : un cheval vivant dans le sud de la France, participant à des concours et séjournant en pension, peut nécessiter quatre vaccins différents dans l’année pour un budget vaccination de 180 € à 300 € en moyenne, tout compris.

Facteurs influençant le coût de la vaccination
Le prix de la vaccination d’un cheval ne dépend pas uniquement du vaccin choisi : de nombreux éléments entrent en jeu et expliquent les variations d’un propriétaire à l’autre, voire d’une année à l’autre pour un même cheval.
La localisation géographique
Suivant votre région, les tarifs appliqués par les vétérinaires peuvent varier de façon notable.
En zone rurale, le coût du déplacement peut être plus élevé si le vétérinaire doit parcourir de longues distances pour accéder à votre écurie ou votre pré.
À l’inverse, dans une grande ville ou une zone densément peuplée de chevaux, des structures vétérinaires équins spécialisées proposent parfois des tarifs plus compétitifs, ou organisent des tournées groupées qui réduisent l’impact du déplacement sur chaque facture.
Par exemple, un propriétaire isolé en montagne peut régler plus de 15 € de déplacement supplémentaire par visite, tandis qu’en région parisienne, une tournée de groupe peut permettre d’économiser jusqu’à 20 € sur l’acte.
Le déplacement et la visite du vétérinaire
Chaque venue du vétérinaire engendre des frais de déplacement, facturés en supplément de l’acte de vaccination.
Le prix est rarement le même si l’on fait vacciner un seul cheval ou plusieurs : lors de visites regroupées, la part du déplacement est répartie entre tous les propriétaires présents.
Ainsi, organiser une vaccination groupée au sein d’un club ou avec ses voisins de pâture permet de faire baisser sensiblement la note individuelle.
Par exemple, pour trois chevaux vaccinés lors de la même visite, chaque propriétaire paiera généralement entre 5 € et 10 € de déplacement, contre 25 € ou plus en solo.
Le protocole vaccinal choisi
Le budget varie en fonction du nombre de vaccins à effectuer et du calendrier des rappels.
Un cheval “classique” aura en général besoin d’une injection annuelle ou semestrielle de grippe-tétanos, tandis qu’un cheval de compétition, une jument gestante ou un animal vivant en zone à risque devra cumuler plusieurs vaccins, avec parfois deux à trois rappels dans l’année pour certaines maladies.
Par exemple, une jument poulinière suivra plusieurs rappels de rhinopneumonie au cours de la gestation, augmentant d’autant le coût annuel de la vaccination.
Certains protocoles exigent des vaccins combinés, parfois moins chers que la somme des vaccins séparés, mais ce n’est pas systématique.
La politique tarifaire du vétérinaire
Chaque praticien est libre de fixer ses prix, dans la limite du raisonnable.
La renommée du cabinet, la spécialisation en médecine équine, l’expérience et la demande locale peuvent donc influencer le prix final de la vaccination.
Un vétérinaire réputé travaillant principalement avec des chevaux de sport ou des haras peut pratiquer des tarifs légèrement supérieurs à la moyenne.
Il est pertinent de demander un devis à l’avance ou de comparer, si cela est possible, pour s’assurer d’un coût adapté à vos besoins et à votre budget équestre.
Le type d’hébergement du cheval
Le mode d’hébergement a un impact direct sur la tarification des actes vétérinaires.
Les chevaux vivant en centre équestre ou dans une grosse pension bénéficient souvent d’organisations collectives : les gérants planifient les passages réguliers du vétérinaire, optimisant ainsi les frais pour chaque propriétaire.
Un cheval en pension familiale ou au pré isolé devra compter sur des visites “à la demande”, plus coûteuses à l’unité.
Ainsi, la vie en groupe et la mutualisation des soins permettent de réaliser de vraies économies sur le poste vaccination.
Le statut du cheval et son mode de vie
Un cheval de compétition, une jument gestante ou un reproducteur ne seront pas soumis aux mêmes exigences vaccinales qu’un cheval uniquement destiné à la balade : le premier nécessitera des vaccins supplémentaires et des rappels plus fréquents, augmentant le coût global.
De plus, si votre cheval voyage à l’étranger, participe à des rassemblements ou à des saillies, il faudra respecter les protocoles imposés par les fédérations, les organisateurs ou les États concernés, parfois plus stricts et plus coûteux.
À titre d’exemple, un étalon dédié à la reproduction internationale devra recevoir des vaccins et des rappels parfois spécifiques, faisant grimper le budget vaccination de l’année.
L’inclusion de la vaccination dans des forfaits ou des offres groupées
Certains vétérinaires ou pensions proposent des forfaits annuels incluant vaccination, vermifugation et visite de routine.
Cela peut représenter une économie intéressante, tout en facilitant la gestion sanitaire de votre cheval.
Si l’offre groupée est adaptée à votre situation, elle permet une meilleure visibilité sur le budget annuel, sans mauvaise surprise à chaque visite.
Veillez toutefois à bien lire les conditions de ces forfaits pour vérifier que tous les vaccins nécessaires à votre cheval sont couverts.
La période de l’année et la disponibilité des vaccins
En période d’épidémie ou lorsque la demande est très forte (par exemple, juste avant le début de la saison des concours), certaines tensions peuvent apparaître sur le marché des vaccins.
Cela peut occasionner, dans de rares cas, une légère hausse des tarifs, ou une attente plus longue pour obtenir un rendez-vous.
Prévoir les rappels hors “rush” saisonnier ou dans le calendrier conseillé par le vétérinaire peut parfois limiter ce type d’aléa.

Astuces pour optimiser son budget vaccination
La vaccination représente un poste de dépense à prendre en compte chaque année pour la santé de votre cheval. Heureusement, il existe plusieurs moyens simples et pratiques pour réduire ces coûts sans jamais transiger sur la qualité ou la régularité des soins préventifs.
Organiser des visites groupées avec d’autres propriétaires
L’un des leviers les plus efficaces pour limiter le montant global de la vaccination consiste à regrouper les actes vétérinaires avec d’autres propriétaires de chevaux ou poneys.
Le déplacement du vétérinaire, partagé à plusieurs, réduit sensiblement la facture individuelle. Cette astuce est particulièrement avantageuse pour les chevaux en pension, en club ou simplement proches de chez vous.
Par exemple, si cinq propriétaires prennent rendez-vous ensemble, chacun peut économiser jusqu’à 10 € à 20 € sur la visite.
Ce système favorise aussi la convivialité et permet parfois de négocier des tarifs de groupe.
Profiter des campagnes et forfaits proposés par les vétérinaires
De nombreux cabinets vétérinaires et centres équestres organisent chaque année des campagnes de vaccination, souvent au printemps ou à l’automne.
Durant ces campagnes, les tarifs sont généralement réduits, notamment si plusieurs chevaux sont pris en charge lors de la même tournée. Cela permet de réaliser une économie sur l’acte mais aussi sur les frais de déplacement.
Certains vétérinaires proposent également des forfaits annuels où la vaccination est comprise avec d’autres soins (bilan de santé, vermifuge…). Ce type de forfait vous garantit un budget maîtrisé et limite les imprévus.
Par exemple, une pension qui regroupe en début de saison tous ses pensionnaires pour la grippe-tétanos profite d’une visite unique dont le coût par cheval est minoré.
Anticiper les rappels et respecter le calendrier vaccinal
Bien anticiper les dates de rappels vaccinales est essentiel pour éviter les surcoûts ou les protocoles initiaux à recommencer, parfois bien plus chers que de simples rappels.
Une vaccination oubliée peut entraîner la nécessité de reprendre tout le protocole initial, ce qui double voire triple la dépense. En tenant à jour le carnet de santé de votre cheval et en programmant les rappels à l’avance, vous limitez ce risque.
Par exemple, notez la date du prochain rappel dans votre téléphone ou sur un calendrier partagé avec l’écurie pour vous assurer qu’aucune échéance ne sera oubliée, surtout si vous êtes plusieurs à gérer les soins.
Adapter la vaccination au mode de vie et au profil du cheval
Tous les chevaux n’ont pas besoin de l’ensemble des vaccins disponibles : adaptez le protocole en concertation avec votre vétérinaire selon l’âge, le mode de vie, la localisation et la fréquence de contact avec d’autres équidés.
Évitez de sur-vacciner inutilement, ce qui engendrerait des coûts superflus. Un cheval de prairie isolé n’aura pas les mêmes nécessités qu’un cheval de concours ou de reproduction.
Demandez chaque année un bilan vaccinal à votre vétérinaire pour ajuster les protocoles, n’ajoutez pas de vaccin sans un réel risque identifié.
Comparer les tarifs vétérinaires (si cela est possible)
Il existe parfois des écarts de prix entre cabinets vétérinaires, selon leur localisation et leur spécialisation. Sans compromettre la relation de confiance avec votre praticien habituel, il peut être pertinent de demander un devis ou de se renseigner sur les offres locales.
Dans certaines zones, les cliniques équines proposent des tournées à prix fixe ou des remises pour les habitués.
Attention toutefois à privilégier la compétence et la proximité en cas d’urgence, la qualité du suivi prime toujours sur l’économie immédiate.
Réaliser d’autres soins lors de la visite vaccinale
Profitez de la venue du vétérinaire pour effectuer en même temps d’autres actes incontournables : rappel de vermifugation, bilan dentaire, petite visite de contrôle, etc.
En regroupant ces interventions, vous amortissez le coût du déplacement sur plusieurs actes. Cela structure mieux votre budget santé annuel et limite les visites “à la pièce” dont le déplacement représente parfois la moitié du tarif payé.
Par exemple, planifier la vaccination et le contrôle dentaire lors d’une même visite annuelle permet souvent d’économiser une dizaine d’euros.
Intégrer les vaccinations dans un plan de gestion collective (pension ou écurie)
Pour les chevaux en pension, il est souvent possible de se reposer sur une organisation générale : le gérant planifie avec le vétérinaire des tournées annuelles optimisées, ce qui profite à l’ensemble des pensionnaires.
Certaines écuries bénéficient même de tarifs préférentiels grâce au volume de chevaux suivis par leur vétérinaire partenaire. N’hésitez pas à vous rapprocher du responsable de la structure pour connaître les avantages possibles.
Surveiller les aides locales ou régionales
Dans certaines régions, des dispositifs d’aide ou de prévention sanitaire peuvent exister pour encourager la vaccination équine (par exemple, lors de foyers de maladie émergente ou dans les zones à risque).
Renseignez-vous auprès de la Direction Départementale ou des organisations professionnelles locales : un coup de pouce ponctuel peut alléger le budget vaccination, notamment lors d’une campagne exceptionnelle contre une maladie spécifique.
FAQ – Tout savoir sur le coût des vaccins pour votre cheval
À quelle fréquence dois-je vacciner mon cheval ?
La fréquence dépend du type de vaccin. Par exemple, la grippe équine nécessite généralement un rappel tous les 6 à 12 mois.
D’autres vaccins, comme celui contre le tétanos, peuvent être renouvelés tous les 1 à 3 ans selon les recommandations du vétérinaire.
Que se passe-t-il si je suis en retard sur un rappel de vaccin ?
Un retard peut entraîner la nécessité de recommencer le protocole vaccinal pour certaines maladies, ce qui peut engendrer un coût supplémentaire.
De plus, votre cheval peut se retrouver sans protection efficace pendant un certain temps.
Les vaccins sont-ils obligatoires si mon cheval ne sort jamais de sa pension ?
Les obligations dépendent de la réglementation française et des règlements des pensions. Certains vaccins, comme celui de la grippe, peuvent être exigés par les structures accueillant des chevaux.
Même sans sorties, il est recommandé de vacciner pour protéger le cheval et prévenir la transmission de maladies.
Existe-t-il des aides ou des assurances qui couvrent les frais de vaccination ?
Certaines assurances santé équine proposent des forfaits prévention incluant une participation aux vaccins. Il est conseillé de se renseigner auprès de son assureur.
Il n’existe pas d’aides publiques spécifiques à la vaccination pour les chevaux de loisirs.
Puis-je regrouper plusieurs chevaux pour réduire le coût de la visite vétérinaire ?
Oui, il est souvent possible d’organiser une visite groupée dans une même écurie ou pension.
Cela permet de partager les frais de déplacement du vétérinaire et d’alléger le coût par cheval.
Les vaccins peuvent-ils provoquer des effets secondaires chez le cheval ?
Comme pour tout vaccin, de légères réactions locales (gonflement, chaleur) ou une légère fièvre peuvent apparaître, mais elles disparaissent rapidement.
En cas de réaction importante ou persistante, consultez votre vétérinaire.
Comment savoir si mon cheval est à jour dans ses vaccinations ?
Toutes les vaccinations doivent être inscrites sur le carnet de santé et le livret signalétique du cheval. Vérifiez la date des derniers rappels.
En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire qui pourra consulter le carnet et planifier les rappels nécessaires.
Un cheval vacciné peut-il tout de même tomber malade ?
La vaccination réduit fortement le risque de maladie et les formes graves mais n’offre pas une protection à 100 %.
En cas d’exposition à une maladie, il peut malgré tout développer une forme atténuée ou asymptomatique.
Quels sont les vaccins à prévoir pour voyager ou concourir avec son cheval ?
Pour voyager ou participer à des compétitions, la grippe et le tétanos sont obligatoires dans la plupart des cas.
Selon la destination ou l’événement, d’autres vaccins peuvent être exigés (rage, rhinopneumonie). Renseignez-vous avant tout déplacement.
Conclusion
Vacciner son cheval est un investissement indispensable pour prévenir des maladies parfois graves, assurer la conformité avec la réglementation et préserver la santé collective des équidés.
Les principaux vaccins concernent la grippe, le tétanos et parfois la rhinopneumonie, générant un budget moyen de 60 à 100 € par an en France, coûts qui peuvent varier selon plusieurs facteurs comme le protocole, la région, ou encore les frais de déplacement du vétérinaire.
En adoptant quelques astuces et en anticipant son calendrier de vaccination, il est possible d’optimiser son budget tout en offrant à son compagnon la meilleure protection possible.