Merens: origine, prix, poids, taille…

Le cheval de Mérens, aussi appelé « prince noir de l’Ariège », est une race emblématique des Pyrénées qui séduit de plus en plus de cavaliers français. En 2021, plus de 12 000 Mérens étaient recensés en France, selon les données du DAD‑IS/IFCE, témoignant de l’importance de cette race nationale.

Reconnaissable à sa robe noire et à sa solide constitution, le Mérens intrigue autant par son histoire ancestrale que par ses qualités physiques et son tempérament doux.

Cet article vous invite à découvrir l’origine et l’évolution du Mérens, avant de détailler les spécificités de sa morphologie : taille, poids, robe ainsi que ses aptitudes et les atouts qui font sa réputation auprès des cavaliers de loisirs comme des passionnés de randonnée.

Nous répondrons également à une question souvent posée : combien coûte un cheval Mérens selon ses caractéristiques et son utilisation ? Enfin, pour celles et ceux tentés par l’aventure, quelques conseils et pistes d’utilisation viendront compléter ce tour d’horizon d’une race à la fois authentique et accessible.

Origine et histoire du Mérens

Natif des Pyrénées, le Mérens est l’une des races françaises les plus anciennes, connue pour sa robustesse et son caractère polyvalent. Les amoureux de la nature et des chevaux de montagne tiennent souvent ce petit cheval noir en haute estime, tant ses racines sont profondes dans les paysages pyrénéens.

Les origines préhistoriques du cheval Mérens

Les premiers ancêtres du Mérens vivraient dans les montagnes ariégeoises depuis des millénaires, et certains auteurs font remonter ses lignées à l’Âge du Bronze. Des peintures rupestres, découvertes dans les grottes de Niaux ou de Lascaux, montrent des silhouettes équines qui rappellent étrangement le Mérens, avec leur robe sombre et leur conformation trapue.

Cette filiation mystérieuse alimente la fascination des passionnés pour cette race, qui se distingue par une adaptation exceptionnelle à la vie montagnarde. La rusticité de ces chevaux est un reflet direct de l’environnement rude dans lequel ils ont évolué.

L’influence historique des Mérens dans la région ariégeoise

Pendant des siècles, le Mérens a partagé la vie quotidienne des habitants de l’Ariège. Il jouait un rôle essentiel dans les exploitations agricoles, les travaux forestiers et le transport des matières premières à travers les versants abrupts des Pyrénées. Véritable « couteau suisse » équin, il accompagnait bergers, montagnards et voyageurs sur les chemins escarpés.

Par exemple, autrefois, les Mérens transportaient les fromages produits en estive ou tiraient les lourdes charges de bois jusque dans les vallées. Cette polyvalence a forgé la notoriété du Mérens dans sa région d’origine, mais aussi bien au-delà, car il était très recherché sur les foires régionales.

La reconnaissance de la race Mérens

Le XIXe siècle marque un tournant déterminant pour le Mérens, qui voit sa population décliner face à l’industrialisation et l’apparition de nouvelles machines agricoles. Heureusement, des éleveurs locaux passionnés prennent conscience de la nécessité de préserver cette race autochtone.

En 1947, un livre généalogique (studbook) est officiellement créé afin d’identifier, sélectionner et sauvegarder le cheval Mérens. Cette initiative a permis de redynamiser les effectifs et de redorer le blason de ce cheval authentique.

Aujourd’hui encore, des associations et éleveurs travaillent activement à la sauvegarde et à la promotion du Mérens, garantissant la pérennité de cette race emblématique pour les générations futures.

Caractéristiques physiques : taille, poids, robe

Le Mérens séduit par son élégance naturelle alliée à une remarquable rusticité, des atouts qui en font un cheval aussi plaisant à regarder qu’efficace au travail. Comprendre ses particularités physiques est essentiel pour apprécier tout le potentiel de cette race singulière.

La taille : entre compacité et prestance

Le Mérens se distingue par sa stature harmonieuse et compacte. La taille officielle au garrot varie généralement entre 1,45 mètre et 1,55 mètre pour les adultes.

Cette hauteur moyenne le situe entre le poney et le cheval, ce qui favorise sa polyvalence et permet son accès à un large public, que ce soit pour les enfants, les adolescents ou les adultes.

Sa stature n’empêche en rien d’embarquer un cavalier adulte : grâce à une ossature solide et une construction très musclée, le Mérens porte aisément des charges importantes, que ce soit en selle ou à l’attelage.

Par comparaison, cette taille facilite aussi la manipulation et l’entretien au quotidien, en particulier pour les jeunes cavaliers, qui peuvent évoluer auprès d’un cheval ni trop grand, ni impressionnant.

Le poids : force tranquille et endurance

Adultes, les Mérens pèsent en moyenne entre 400 et 500 kg.

Cette fourchette s’explique notamment par la densité de leur ossature, un coffre puissant, ainsi qu’un développement musculaire homogène réparti sur l’ensemble du corps.

Un Mérens d’1,50 m au garrot peut facilement atteindre 450 kg, ce qui lui procure stabilité et résistance sur tous les terrains.

Ce poids conséquent, combiné à des sabots d’une très grande solidité, explique sa résistance exceptionnelle à l’effort et sa capacité à travailler sur des kilomètres en montagne, lors des randonnées ou des travaux agricoles.

C’est aussi cette masse musculaire qui lui confère un équilibre remarquable, un atout précieux lors des passages délicats ou glissants en terrain accidenté.

Grâce à son gabarit, il inspire confiance à son cavalier, tout en restant maniable et réactif.

La robe : le noir, signature unique

Le Mérens est immédiatement reconnaissable à sa robe noire intense, parfois surnommée « noir de jais ». Cette couleur unie est une caractéristique distinctive de la race et s’impose dans le standard officiel.

À la naissance, certains poulains présentent une nuance légèrement plus claire, voire chocolat, mais leur pelage fonce rapidement au fil des mois pour devenir noir profond à l’âge adulte.

Seules de très petites marques blanches sont tolérées, et exclusivement sur une balzane ou en minuscule étoile frontale. Un Méren « pur race » arborera donc généralement une robe uniformément noire.

Cette particularité est à la fois un avantage esthétique, facilitant la reconnaissance de la race, et un élément de protection naturelle : la pigmentation foncée protège la peau des coups de soleil et aide le cheval à mieux absorber la chaleur dans les climats frais des montagnes.

Conformation générale : l’alliance de la puissance et de l’agilité

Morphologiquement, le Mérens affiche une tête expressive, au profil rectiligne ou subconvexe, aux yeux vifs et oreilles mobiles, témoignant de son intelligence et de sa vivacité naturelle.

Son encolure est plutôt courte et bien attachée, le garrot peu saillant, le dos court et musclé, la croupe large et ronde. Cette architecture lui donne une force de traction impressionnante tout en gardant de la souplesse.

Les épaules sont longues et inclinées, un avantage pour la marche en pente et l’engagement des postérieurs sur terrain accidenté. Les membres, solides et secs, terminent sur des sabots noirs très durs, taillés par la vie en extérieur.

Ses crins épais, fournis et souvent légèrement ondulés ajoutent du caractère à ce cheval « tout terrain », renforçant l’image de rusticité et d’élégance propre aux Mérens.

Tempérament et aptitudes du Mérens

Le Mérens est aussi apprécié pour ses qualités comportementales que pour sa beauté ou sa force. Son tempérament équilibré en fait une monture précieuse auprès de nombreux cavaliers, du novice à l’expert, et facilite son adaptation à différents usages ainsi qu’à une grande diversité d’environnements.

Un caractère doux et proche de l’humain

Le Mérens possède une nature douce et un tempérament amical. Ces chevaux sont réputés pour leur gentillesse, leur patience ainsi que leur facilité à nouer des relations de confiance avec leurs soigneurs ou cavaliers.

C’est un compagnon attentif, curieux et rarement agressif, qui aime interagir calmement avec l’humain et apprécie la compagnie. Cette douceur se traduit au quotidien par des manipulations agréables, même avec des enfants ou des personnes débutantes.

Dans les centres équestres ou lors de séances d’équithérapie, le Mérens est souvent choisi pour sa capacité à rassurer, à écouter et à accepter des gestes parfois maladroits. Sa très grande adaptabilité émotionnelle fait de lui une valeur sûre pour les premières expériences à cheval ou pour restaurer la confiance chez des cavaliers anxieux.

Une intelligence vive et une grande capacité d’apprentissage

Le Mérens n’est pas seulement tranquille : il se distingue également par une intelligence fine, qui le rend particulièrement réceptif au dressage et à l’enseignement des ordres.

Curieux et volontaire, il aime apprendre de nouveaux exercices et se montre attentif à la voix ainsi qu’au langage corporel de son cavalier. Cette intelligence permet d’aborder des disciplines variées, de la voltige à l’attelage, en passant par le travail à pied ou le dressage classique.

Il sait aussi se montrer débrouillard : par exemple, un Mérens en randonnée saura rapidement repérer les passages praticables et éviter les obstacles compliqués, tout en restant à l’écoute des consignes de son cavalier.

D’après Woopets, le Mérens est un cheval « docile, franc et calme » qui dispose de très bonnes capacités d’apprentissage, ce qui renforce sa réputation comme compagnon de travail polyvalent

Rusticité et courage face aux difficultés

Issu d’un environnement montagnard parfois rude, le Mérens fait preuve d’un courage et d’une endurance exceptionnels. Il n’est pas du genre à reculer devant l’effort, qu’il s’agisse de franchir un gué, de gravir un versant pierreux ou d’affronter la météo capricieuse.

Sa rusticité se traduit aussi par une grande franchise : habitué à évoluer dans les espaces ouverts, il reste généralement maître de ses émotions et ne se laisse pas facilement surprendre, même face à des imprévus (bruits, animaux sauvages, passages étroits).

Ce courage le rend fiable lors des passages délicats, comme le franchissement de ponts, les descentes caillouteuses ou les chemins boueux, ce qui rassure considérablement son cavalier.

Polyvalence dans le travail et les loisirs

Doté d’un mental stable, le Mérens aborde le travail avec sérieux et constance. Il se montre aussi à l’aise à l’attelage qu’en selle, que ce soit pour la randonnée, le dressage léger ou les animations en club.

Sa volonté de bien faire, son absence de vice et son goût pour l’effort en font un partenaire idéal pour les familles, les structures d’équitation d’extérieur, mais aussi les cavaliers désireux de progresser en douceur.

Par exemple, un Mérens saura aussi bien porter un enfant en balade qu’accompagner un adulte sportif lors de sorties de plusieurs jours en montagne, sans jamais se départir de son calme.

Sociabilité et vie en troupeau

Le Mérens conserve un fort instinct grégaire, hérité de ses ancêtres habitués à vivre en semi-liberté dans les montagnes ariégeoises.

Il s’entend généralement très bien avec ses congénères, présente peu de comportements dominants et s’intègre facilement dans un troupeau. Cet aspect facilite la gestion en groupe, que ce soit à l’écurie, au pré ou en randonnée équestre.

Cette sociabilité est un atout majeur pour les propriétaires disposant de plusieurs chevaux ou pour l’intégration ponctuelle en paddock partagé.

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Prix d’un cheval Mérens : facteurs et fourchettes

Acheter un Mérens représente un investissement réfléchi, car le budget varie selon de nombreux critères liés à la qualité, à l’âge ou encore à l’usage prévu. Avant de s’engager, il est essentiel de bien comprendre ce qui influe sur la valeur d’un Mérens et de savoir à quoi s’attendre lors de la recherche de son futur compagnon équin.

Les principaux facteurs qui font varier le prix du Mérens

Plusieurs éléments déterminent le tarif d’un cheval Mérens, qu’il provienne d’un élevage ou du marché de seconde main. Tout d’abord, l’âge joue un rôle décisif : un poulain se négociera moins cher qu’un adulte, mais nécessitera formation et patience avant d’être monté.

La formation du cheval impacte énormément son prix. Un Mérens débourré, c’est-à-dire éduqué aux bases sous la selle ou à l’attelage, verra sa côte grimper par rapport à un individu non travaillé, car il garantit un démarrage sécurisé pour le cavalier. Un Mérens polyvalent, expérimenté en randonnée, attelage ou travail en centre équestre justifiera aussi un prix plus élevé.

La santé, la conformité au standard de la race (taille, robe, papier d’origine), ainsi que les performances éventuelles en concours ou démonstrations comptent pour beaucoup dans l’estimation du prix. Enfin, la réputation de l’éleveur ou les récompenses obtenues peuvent majorer la valeur du cheval.

Par exemple, une jument ayant déjà participé à des randonnées de plusieurs jours ou primée lors de concours de modèles et allures se vendra en général plus cher qu’un Mérens sans historique particulier.

Fourchette de prix à l’achat en 2024

De façon générale, le marché du Mérens affiche une belle accessibilité par rapport à d’autres races équines.

En 2024, il faut prévoir :

  • Environ 1500 à 3000 euros pour un jeune Mérens (poulain ou pouliche de moins de trois ans), peu ou pas manipulé, issu d’un élevage reconnu. Cette tranche conviendra à des personnes prêtes à s’investir dans l’éducation du cheval, ou souhaitant en faire leur projet à long terme.

  • Pour un Mérens adulte (de 4 à 12 ans), débourré, avec une éducation de base à la selle ou à l’attelage, la fourchette se situe entre 3000 et 6000 euros. Le prix monte selon l’expérience, la douceur au travail, ou encore la stabilité lors des sorties extérieures.

  • Les Mérens aguerris, sélectionnés pour la compétition, l’attelage sportif ou disposant d’un solide palmarès, peuvent atteindre et parfois dépasser les 8000 à 10 000 euros pour les sujets exceptionnels.

À noter que les chevaux âgés (plus de 15 ans), retraités ou ayant eu une carrière intense peuvent être proposés à moindre coût, souvent en dessous de 2000 euros. Cependant, ils ne conviennent pas nécessairement à tous les projets équestres.

L’influence de l’achat direct auprès d’un éleveur ou d’un particulier

L’endroit où vous achetez votre Mérens fait aussi évoluer la note finale. L’achat direct chez un éleveur professionnel garantit souvent traçabilité, conseils personnalisés et suivi du cheval, ce qui justifie parfois un prix légèrement supérieur.

Par exemple, un jeune Mérens acquis dans un élevage axé sur la sélection apportera davantage de garanties en matière de santé génétique et de socialisation avec l’humain ou les congénères.

À l’opposé, des Mérens vendus entre particuliers, issus d’un circuit plus « familial », peuvent se révéler moins chers, mais nécessiter davantage de vigilance sur le passif médical, les papiers ou l’absence de vices cachés. Une visite vétérinaire préalable et des essais sont alors indispensables.

Les frais annexes à prévoir lors de l’achat d’un Mérens

Le prix d’acquisition n’est qu’un aspect du budget à prévoir. D’autres coûts accompagnent l’achat, comme le transport, qui peut varier selon la distance et le mode (camion spécialisé, location d’un van, etc).

Les frais de mise à jour des papiers, l’éventuelle castration s’il s’agit d’un mâle, une visite vétérinaire approfondie, ou encore l’achat d’équipement (licol, selle adaptée, matériel d’attelage) peuvent ajouter plusieurs centaines d’euros à l’investissement initial.

Prendre en compte tous ces éléments permet d’éviter les mauvaises surprises et d’assurer au Mérens des conditions d’arrivée et de vie optimales dès les premiers jours.

Le marché de l’occasion : une alternative pour petits budgets

Pour les petits budgets, il est possible de trouver des Mérens sur le marché de l’occasion, par exemple via des associations de sauvetage, des particuliers cherchant à replacer un cheval ou des centres équestres renouvelant leurs effectifs.

Dans ces cas, la vigilance doit être accrue : il est recommandé de se faire accompagner d’un professionnel (moniteur d’équitation, vétérinaire) ou d’un ami expérimenté afin de s’assurer de la compatibilité avec le futur propriétaire, de la bonne santé et du comportement du cheval.

Un Mérens d’occasion peut se révéler être un merveilleux compagnon pour des activités loisirs à petit coût, à condition de bien s’informer sur son histoire et ses besoins.

Utilisations et conseils pour les cavaliers

Randonnée et équitation d’extérieur : le terrain de jeu favori du Mérens

Le Mérens est idéalement taillé pour la randonnée et toutes les formes d’équitation d’extérieur. Sa robustesse, sa sobriété alimentaire et son pied sûr lui permettent de partir plusieurs jours en itinérance ou de circuler sur des sentiers difficiles sans difficulté majeure.

Ce cheval se montre particulièrement endurant sur les terrains accidentés, qu’il s’agisse de sentiers de montagne, de forêts ou même de grandes plaines. Sa capacité à franchir des gués, à traverser des pentes rocheuses ou à évoluer dans la neige en fait l’allié parfait des amateurs de nature et d’aventure.

Beaucoup de centres de tourisme équestre choisissent le Mérens pour leurs balades accessibles à tous, car il rassure et ne se laisse pas impressionner facilement par les imprévus du chemin : croisement d’animaux sauvages, passage de petits ponts en bois, montée soudaine d’un orage, etc.

Attelage : puissance tranquille pour tous les niveaux

Grâce à sa conformation solide et à son tempérament docile, le Mérens excelle en attelage, que ce soit pour les loisirs, le travail agricole ou les démonstrations sportives.

Il encaisse la traction sans se fatiguer et reste réactif aux ordres vocaux comme aux aides manuelles, même en menant une petite charrette, une calèche familiale ou en binôme sur des concours d’attelage. Pour un propriétaire qui souhaite s’essayer à cette discipline, le Mérens offre l’opportunité de débuter sereinement tout en ayant la possibilité d’évoluer vers des attelages plus techniques.

Par exemple, il est courant de croiser des Mérens harnachés lors de fêtes locales ou pour la récolte du bois dans les coins de montagne difficilement accessibles aux engins : la tradition perdure grâce à leurs qualités exceptionnelles.

Idéal pour l’apprentissage : pédagogie et polyvalence

Le Mérens est un choix judicieux pour les centres équestres ou les familles cherchant un cheval d’apprentissage. Son calme, sa patience et sa capacité à s’adapter à des cavaliers d’âges et de niveaux très variés en font une monture parfaite pour l’initiation et la progression.

Pour les enfants, son gabarit rassurant (ni trop imposant, ni trop petit) permet d’apprivoiser en douceur la relation avec l’équidé, d’effectuer des séances d’équithérapie ou d’apprendre les premiers soins de pansage et de manipulation. Les adultes débutants ou les cavaliers de loisir apprécient aussi sa constance et son absence de vice.

Une structure équestre peut employer le Mérens aussi bien pour le travail à pied, le dressage basique ou les parcours ludiques : c’est un vrai « cheval couteau suisse » capable de s’investir dans de nombreuses activités pédagogiques, du Pony-games à la voltige légère.

Travaux agricoles et débardage

L’héritage montagnard du Mérens lui donne toujours une place de choix pour des travaux agricoles légers ou le débardage forestier.

Il peut tirer une petite charrue, transporter du bois dans des terrains escarpés ou réaliser des tâches de traction là où les machines ne passent pas. Ce retour à l’utilisation durable est recherché dans les fermes bios ou lors de projets agroécologiques.

Un Mérens expérimenté est capable de comprendre rapidement les ordres vocaux et de s’adapter au rythme imposé par l’homme, gage de sécurité et d’efficacité pour tous types de travaux extérieurs.

Conseils pour débuter ou progresser avec un Mérens

Avant d’accueillir un Mérens, il est essentiel de prendre en compte sa rusticité : il supporte bien la vie au pré, même l’hiver, à conditions qu’il ait une abri ou une haie coupe-vent, du foin de qualité et un complément minéral adapté.

Garder un Mérens en forme implique des sorties régulières et variées : il aime bouger, explorer, travailler en extérieur. En cas de vie majoritairement en box, il faudra veiller à enrichir son quotidien par des séances stimulantes (travail à pied, petits exercices ludiques).

La relation avec ce cheval se construit dans la confiance : un Mérens répond mieux à une éducation positive, avec des encouragements, de la cohérence et surtout un contact régulier. Il aime être manipulé, pansé et observé, sans pour autant subir de manœuvres brusques ou incohérentes.

Pour progresser ensemble, il est recommandé d’alterner séances en carrière (dressage, maniabilité) et longues sorties nature : cela exploite tout le potentiel physique et mental du Mérens, tout en cultivant sa bonne humeur et sa disponibilité.

Prenez soin de son confort avec du matériel adapté à son large dos et à sa morphologie compacte : une selle trop étroite occasionnera rapidement des douleurs, alors qu’un harnachement bien choisi permettra à votre Mérens de donner le meilleur de lui-même lors de chaque sortie.

Astuces pour le quotidien et la relation

Offrez du temps de vie en troupeau à votre Mérens chaque fois que possible : sa sociabilité naturelle favorise un équilibre psychique et limite les comportements indésirables (ennui, stress, tics).

Profitez de sa curiosité pour mettre en place des jeux à pied : passage d’obstacles insolites, initiation à la liberté, parcours de maniabilité en extérieur… Ces exercices renforceront la complicité et la confiance mutuelle, tout en réveillant son intelligence.

N’oubliez pas qu’un Mérens conserve sa rusticité : il supportera aisément les variations de climat, mais nécessitera une surveillance au niveau des pieds (parage régulier, contrôle de l’état des sabots), et, comme pour tout cheval, des soins de dents et de vermifugation adaptés.

En résumé, choisir un Mérens, c’est miser sur la polyvalence, la sécurité et la simplicité dans la relation avec le cheval, tout en profitant d’un partenaire fiable pour toutes les aventures équestres, du loisir familial au projet professionnel en pleine nature.

FAQ sur le cheval Mérens

Le Mérens est-il adapté aux débutants ?

Oui, le Mérens est réputé pour son caractère doux, patient et sa grande adaptabilité.
Il convient parfaitement aux cavaliers débutants comme aux confirmés, y compris en club ou en loisirs.

Le Mérens s’entend-il bien avec d’autres chevaux ?

Ce cheval sociable s’intègre facilement dans un troupeau grâce à sa nature calme et respectueuse.
Il est aussi très tolérant envers d’autres animaux de la ferme.

Peut-on loger un Mérens au pré toute l’année ?

Le Mérens possède une grande rusticité et une robe épaisse qui lui permettent de supporter la vie au pré, même en hiver.
Il faut toutefois assurer un abri naturel ou un abri simple pour le protéger du vent et des intempéries.

Quelle est la longévité moyenne d’un Mérens ?

Ce cheval de montagne bénéficie souvent d’une excellente longévité, atteignant aisément 25 à 30 ans, voire plus.
Avec de bons soins, il reste disponible longtemps pour les activités équestres.

Un Mérens nécessite-t-il un entretien particulier (alimentation, maréchalerie…) ?

Il est très rustique et se contente d’une alimentation simple, essentiellement à base de foin ou d’herbe.
Une surveillance régulière des sabots s’impose, car son pied solide réclame moins de soins mais n’exclut pas le passage du maréchal.

Le Mérens convient-il pour des activités sportives telles que le saut d’obstacles ?

Le Mérens excelle en randonnée, TREC et attelage, mais peut aussi être performant sur de petits parcours d’obstacles ou en dressage loisirs.
Il n’est cependant pas spécialisé pour la compétition de haut niveau en saut d’obstacles.

Existe-t-il des Mérens de robe autre que noire ?

Le standard de la race fixe le Mérens à une robe noire, très rarement noire pangaré chez certains individus.
Toute autre couleur ne serait pas conforme à la race reconnue.

Le Mérens est-il sujet à des maladies spécifiques ?

La race ne présente pas de prédispositions majeures à une maladie particulière.
Sa robustesse est un atout, mais il reste important de respecter les soins classiques (vermifuges, vaccins, suivi vétérinaire).

Où trouver un Mérens à vendre ou à adopter ?

Les haras nationaux, élevages spécialisés, associations de la race et certains centres équestres proposent régulièrement des Mérens à la vente ou à l’adoption.
Il est conseillé de rencontrer l’éleveur et d’essayer le cheval avant tout achat.

Peut-on faire de l’attelage avec un Mérens ?

Oui, le Mérens est particulièrement doué pour l’attelage, grâce à sa puissance, sa docilité et son allure volontaire.
Il s’illustre fréquemment dans les concours d’attelage amateurs.

Conclusion

Le Mérens est un cheval au caractère fiable, marqué par sa polyvalence et sa forte identité pyrénéenne. Du récit de ses origines à l’analyse de ses qualités physiques et mentales, jusqu’à son coût d’acquisition, cet article vous a permis de mieux comprendre le profil et les atouts de cette race.

Idéal pour la randonnée comme pour d’autres disciplines d’extérieur, le Mérens séduit par sa robustesse, sa générosité et sa facilité d’adaptation à divers types de cavaliers.

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