Passer ses Galops est une étape incontournable pour toute cavalière ou cavalier en quête de progression en équitation.
Mais entre envies et règles officielles, le parcours peut susciter bien des questions : savez-vous, par exemple, que la Fédération Française d’Équitation comptait 648 254 licenciés au 31 août 2024, selon les chiffres publiés lors de son Assemblée générale ordinaire ?
Cette progression officielle rythme la vie des passionnés et structure l’apprentissage dans les clubs.
Pour mieux comprendre ce système, nous aborderons tout d’abord ce que sont les Galops et la raison d’être de ces examens, avant de passer en revue les différents niveaux proposés.
Il sera ensuite essentiel de clarifier ce que disent les règlements sur les conditions et la fréquence de passage, souvent source d’interrogations pour les pratiquants.
Vous découvrirez combien de Galops il est réellement possible de passer en une année, et quelques conseils pratiques vous guideront pour organiser au mieux vos passages et optimiser votre évolution d’un niveau à l’autre.
Comprendre les Galops : définition et utilité
Avant de se lancer dans le passage des différents niveaux, il est essentiel de bien comprendre ce que signifient les « Galops » en équitation française et à quoi ils servent réellement.
Qu’est-ce qu’un Galop en équitation ?
En France, les « Galops » sont des examens fédéraux qui valident officiellement votre niveau de pratique équestre.
Que l’on soit cavalier de loisir, passionné de compétition ou tout simplement amoureux des chevaux, les Galops sont une référence commune : ils permettent de mesurer les compétences techniques, les connaissances théoriques et l’aptitude à s’occuper d’un cheval en toute sécurité.
Chaque Galop se compose ainsi d’une partie pratique à cheval et d’un volet théorique, incluant des soins aux équidés et la connaissance du matériel.
Par exemple, au Galop 2, on attend du cavalier qu’il sache seller son cheval correctement, tandis qu’au Galop 4, il doit démontrer une certaine autonomie en carrière et à l’extérieur.
Pourquoi passer les Galops ?
Les Galops ne sont pas de simples diplômes ; ils servent à structurer votre progression et à garantir la sécurité de tous, chevaux comme cavaliers.
Premièrement, ils servent de guide : chaque niveau correspond à des connaissances précises et adaptées à l’âge et à l’expérience du pratiquant. Cela permet de s’assurer que personne ne brûle les étapes, pour éviter les situations à risque (exemple : partir en balade sans maîtriser la direction ou la gestion d’un cheval en extérieur).
Deuxièmement, obtenir un Galop ouvre des portes dans l’univers équestre : certains concours ou stages requièrent un niveau minimum (par exemple : être au moins Galop 3 pour découvrir le cross, ou Galop 4 pour participer à certains concours de saut d’obstacles).
Enfin, la validation des Galops est souvent valorisée par les centres équestres eux-mêmes : cela rassure les enseignants lorsqu’ils confient un cheval ou décident d’intégrer un cavalier dans un nouveau groupe de niveau.
Présentation des différents niveaux de Galop
Du premier galop jusqu’aux niveaux les plus avancés, le système des Galops propose une progression pas à pas, adaptée à chaque étape de l’apprentissage du cavalier.
Galops 1 à 3 : les fondations de la pratique équestre
Les trois premiers Galops posent les bases essentielles pour évoluer avec sécurité et plaisir en compagnie des chevaux.
Au Galop 1, le cavalier découvre la relation avec le cheval, les premiers soins et les rudiments de l’équitation. On attend de lui qu’il sache approcher un poney ou un cheval calmement, le mener en main, et utiliser le matériel de base sans danger.
C’est ici que commencent les premiers pas en selle, généralement au pas et au trot.
Le Galop 2 vient renforcer les acquis : le cavalier apprend à seller et brider seul, à effectuer un pansage soigné, et commence ses premiers exercices au trot enlevé et à l’équilibre. Côté théorie, il doit reconnaître les principales parties du cheval et quelques harnachements de base.
Avec le Galop 3, on gagne en compréhension et en autonomie. Le cavalier doit préparer son cheval et maîtriser les trois allures, gérer les transitions, et savoir effectuer un parcours simple de petites barres au sol ou de cavalettis. C’est le niveau charnière entre l’équitation de découverte et la pratique régulière.
Galops 4 à 5 : vers l’autonomie et la polyvalence
À partir du Galop 4, le cavalier est capable d’évoluer de façon plus autonome en carrière comme en extérieur.
Le Galop 4 atteste des premières vraies responsabilités : préparer son cheval (y compris à l’attache ou au paddock), monter aux trois allures en toute sécurité, partir en balade, sauter de petits obstacles, ou encore longer un cheval calme.
La théorie devient plus complète, avec les notions de locomotion, de soins quotidiens, et les bases de l’hippologie (alimentation, dents, sécurité).
Avec le Galop 5, le cavalier se perfectionne techniquement. Il s’initie aux premières reprises de dressage, enchaîne des parcours d’obstacles un peu plus techniques et travaille sérieusement les soins à pied (bandages, vérification de l’état de santé, etc.).
L’observation et la compréhension du comportement équin deviennent centrales, car elles permettent d’anticiper et de réagir aux situations variées.
Galops 6 et 7 : technicité et spécialisation
Les Galops 6 et 7 sont tournés vers la maîtrise fine de l’équitation et, souvent, la spécialisation dans une discipline (saut d’obstacles, dressage, endurance, concours complet, etc.).
Au Galop 6, on demande au cavalier d’être précis, capable de préparer et de présenter son cheval sur des enchaînements plus complexes, par exemple, des figures en dressage ou des parcours comportant des combinaisons techniques à l’obstacle.
La gestion de la récupération de son cheval, l’analyse de ses réactions et le suivi quotidien approfondi font partie de l’apprentissage.
Le Galop 7, niveau le plus élevé du système fédéral, atteste d’une grande expérience, d’une autonomie absolue et d’une capacité à s’investir dans l’entraînement d’un cheval.
Au-delà de l’équitation pure, le cavalier sait adapter son travail en fonction du cheval, organiser une séance selon des objectifs précis, et approfondir les soins d’un cheval de sport. Cette étape prépare aussi à l’encadrement d’autres cavaliers ou à l’entrée en compétition officielle.
Des niveaux enfants et adultes pour répondre à tous les profils
Sachez qu’il existe des équivalences adaptées aux plus jeunes cavaliers : le système « Petits Galops » (pour les enfants jusqu’à 10 ans environ) est spécialement conçu pour valoriser leur progression à poney, avec des exigences pédagogiques spécifiques et des évaluations ludiques.
De leur côté, les adultes peuvent débuter à n’importe quel âge : le parcours n’est pas figé, et chacun avance à son rythme, en fonction de ses envies et de ses objectifs. Il n’est jamais « trop tard » pour commencer à passer ses Galops !
Réglementation : conditions et fréquence de passage des Galops
Avant de planifier le passage de vos Galops, il est important de bien comprendre le cadre fédéral qui encadre ces examens, ainsi que les critères à respecter pour y accéder. Ces règles sont là pour garantir à la fois la sécurité des cavaliers, la cohérence de la progression et une validation équitable des compétences.
Qui peut faire passer les Galops ?
Seuls certains enseignants sont habilités à faire passer les Galops. La réglementation de la Fédération Française d’Équitation (FFE) exige que l’examen soit supervisé par un moniteur diplômé d’État (BPJEPS, BEES ou équivalent), affilié à un centre équestre reconnu par la FFE.
Cette exigence vise à garantir la qualité et la justesse de l’évaluation : un encadrant diplômé connaît le référentiel officiel et saura évaluer chaque cheval et chaque cavalier avec objectivité.
Ainsi, vous ne pouvez pas passer un Galop en dehors d’un centre équestre affilié, ni lors d’une simple balade chez un particulier, même très expérimenté. Le club transmet ensuite les résultats à la FFE, qui valide votre Galop dans sa base de données.
Conditions d’accès pour les cavaliers
Pour présenter un Galop, il faut satisfaire à plusieurs conditions :
- Être licencié FFE : La possession d’une licence fédérale en cours de validité est obligatoire. Cette licence vous protège en cas d’accident et officialise votre appartenance à la communauté équestre française.
- Avoir acquis les compétences du niveau précédent : On ne peut pas passer le Galop 3 sans avoir validé le Galop 2, et ainsi de suite jusqu’au Galop 7. Cette règle permet de s’assurer qu’aucune étape essentielle ne soit sautée, ce qui serait source de lacunes ou de mises en danger.
- Accord de votre enseignant : Même si vous avez le Galop requis, votre moniteur doit juger que vous êtes prêt techniquement et mentalement à vous présenter à l’examen suivant. Un jeune cavalier trop stressé ou un adulte manquant d’assurance dans sa préparation aura davantage de chances de réussir s’il suit ce conseil personnalisé.
Fréquence des passages : existe-t-il un délai minimum ?
La Fédération Française d’Équitation n’impose pas, en théorie, de délai obligatoire entre deux Galops.
En pratique cependant, de nombreux clubs équestres fixent des limites internes. Il est courant, par exemple, de voir un minimum d’un trimestre, ou l’équivalent de plusieurs mois de pratique régulière, entre deux examens, surtout pour les jeunes cavaliers.
Ce temps d’attente n’est pas là pour vous freiner, mais pour vous laisser le temps d’assimiler les compétences demandées et d’évoluer sans pression.
Un cavalier qui enchaîne les Galops sans maturité technique risque de se retrouver en difficulté au niveau supérieur, notamment lors des premières sorties en extérieur ou en saut d’obstacles.
Par exemple, certains clubs attendent un minimum d’un an de pratique entre les Galops 1 et 3. Cela permet au cavalier de s’habituer aux chevaux, de perfectionner son équilibre et d’être vraiment autonome sur le pansage ou le harnachement.
Épreuves à préparer : ce que dit le règlement
Chaque Galop correspond à un référentiel officiel détaillé, disponible sur le site de la FFE. Ce document liste les compétences à valider, tant au niveau pratique (équitation, maniement du matériel, sécurité) qu’en théorie (soins, connaissances du cheval, rôle du cavalier).
Il est essentiel de s’assurer que vous maîtrisez toutes les compétences avant de vous inscrire à l’examen. Le moniteur peut organiser une “pré-épreuve” ou des évaluations à blanc pour vérifier votre préparation.
Ce système garantit que chaque cavalier avance au bon rythme et franchit les étapes avec confiance, en toute sécurité.

Combien de Galops peut-on passer par an ?
Quand on progresse en équitation, il est naturel de se demander combien de Galops on peut envisager de passer en une même année. Cette question revient souvent, surtout chez les cavaliers motivés ou chez les parents d’enfants assidus.
Le règlement officiel : aucune limite annuelle fixée par la FFE
La Fédération Française d’Équitation (FFE) ne fixe pas de nombre maximum de Galops pouvant être passés par an. D’un point de vue purement réglementaire, un cavalier qui possède les compétences requises et l’accord de son moniteur peut, sur le papier, enchaîner plusieurs niveaux au cours de la même année.
Ainsi, il est techniquement possible de passer deux, trois, voire plus de Galops en une seule saison équestre, notamment lorsque l’on commence jeune et que l’on progresse rapidement ou lorsqu’un adulte débutant accumule déjà des connaissances et avance vite.
Néanmoins, la réalité « du terrain » est souvent différente de la théorie fédérale.
L’importance du rythme d’apprentissage : adapter les passages à son évolution
Si rien n’interdit de passer rapidement plusieurs Galops, la grande majorité des clubs recommandent de respecter un certain rythme d’apprentissage. L’expérience montre qu’assimiler durablement les compétences demandées nécessite du temps et de la pratique régulière.
Par exemple, un jeune cavalier qui débute découvrira au fil des mois des notions nouvelles (pansage, harnachement, direction, équilibre…), qui ne s’acquièrent pas en quelques semaines. C’est aussi valable pour les adultes, surtout si l’on n’a pas la possibilité de monter plusieurs fois par semaine.
Dans les faits, beaucoup de clubs conseillent de viser un à deux Galops par an pour les débutants, afin de consolider les bases et d’évoluer en toute sécurité. Ce rythme peut s’accélérer en cas de pratique intensive ou de prédispositions particulières.
La politique propre à chaque club ou enseignant
Si la FFE donne un cadre large, chaque centre équestre ou moniteur a souvent ses propres règles. Certains clubs préfèrent planifier des sessions de passages collectifs à des moments précis de l’année (fin de trimestre, avant les grandes vacances). D’autres acceptent des passages individuels dès qu’un cavalier est prêt.
Ainsi, dans un club, il sera possible de passer un Galop chaque trimestre, tandis qu’ailleurs, seuls deux ou trois créneaux seront proposés dans l’année. Il est donc essentiel de dialoguer avec son moniteur dès le début de la saison pour connaître le fonctionnement du club.
Des exceptions chez les cavaliers expérimentés
Parfois, des cavaliers adultes ayant déjà une expérience équestre (par exemple, quelqu’un qui a monté pendant des années mais n’a jamais validé ses Galops) peuvent, en concertation avec leur enseignant, passer plusieurs Galops en peu de temps.
Dans ce cas, le moniteur organise souvent une évaluation globale pour définir le niveau réel, puis planifie des passages rapprochés sur un trimestre ou un semestre pour « rattraper » les Galops jusqu’au niveau technique constaté.
C’est aussi le cas chez certains jeunes cavaliers très motivés qui participent à un stage intensif durant les vacances et valident deux Galops de suite (par exemple, Galop 2 au début du stage, Galop 3 à la fin).
Pourquoi prendre le temps entre deux Galops est important
Prendre le temps permet d’ancrer durablement ses acquis. Un cavalier qui multiplie les passages sans maîtriser sa technique risque de se retrouver en difficulté au Galop supérieur : exercices plus compliqués, autonomie nécessaire à l’extérieur du manège, ou gestion du cheval dans des situations variées.
Laisser passer quelques mois entre deux examens favorise la confiance, la compréhension du cheval et une progression harmonieuse : le temps passé en selle et au contact des chevaux est aussi riche que le diplôme obtenu.
Conseils pour bien préparer et planifier ses passages de Galops
Réussir ses Galops ne tient pas seulement au talent ou au nombre d’heures passées en selle : c’est aussi le fruit d’une organisation sereine, d’une préparation adaptée et d’une bonne communication avec son enseignant. Voici plusieurs conseils pour aborder chaque examen dans les meilleures conditions possibles.
Dialoguer régulièrement avec son moniteur
La première étape pour planifier son passage de Galop consiste à échanger avec son enseignant. C’est lui qui connaît votre progression, vos points forts, mais aussi ce qu’il vous reste à consolider avant de viser le Galop suivant.
Parler ouvertement de vos envies permet au moniteur de fixer des objectifs réalistes et de vous signaler le « bon moment » pour tenter l’examen. Cela limite le stress, évite les mauvaises surprises, et vous permet d’avancer à votre rythme.
Par exemple, si vous exprimez votre volonté de passer le Galop 2 lors du trimestre à venir, votre moniteur pourra ajuster les séances pour renforcer les points du programme qui vous manquent encore.
Bien connaître le référentiel officiel du Galop visé
Chaque Galop s’appuie sur un référentiel précis, disponible sur le site de la Fédération Française d’Équitation ou au club. Ce document liste toutes les compétences exactes à acquérir, à la fois à cheval et à pied, en plus des connaissances théoriques.
Se familiariser avec ce référentiel dès le début de la préparation évite de négliger certains aspects importants, comme les soins, la sécurité, ou la terminologie employée par la FFE. Cela vous apporte une vraie confiance le jour de l’examen.
Par exemple, si le Galop 3 demande de savoir longer un cheval, il est essentiel de demander à s’exercer à cette pratique plusieurs fois en amont, plutôt que de la découvrir quelques jours avant l’épreuve.
Ne pas négliger la théorie : préparer ses connaissances à l’avance
La réussite d’un Galop tient autant à la pratique qu’à la théorie. Beaucoup de cavaliers sous-estiment cette partie et se trouvent déstabilisés au moment de répondre sur l’alimentation du cheval ou le matériel de pansage.
Prendre l’habitude de relire régulièrement ses fiches, de faire des petits quiz avec d’autres cavaliers, ou de réviser avec des ouvrages dédiés permet d’ancrer durablement les connaissances attendues.
Par exemple, organiser avec ses camarades une « soirée Galop » au club, où chacun pose des questions aux autres, est un moyen ludique et efficace de réviser la théorie tout en dédramatisant l’examen.
Prendre le temps d’observer et de pratiquer tous les soins à pied
Les soins et la sécurité autour du cheval font partie intégrante de chaque Galop. Il est donc indispensable de demander à son moniteur, ou à un cavalier plus expérimenté, de vous montrer chaque geste : seller, brider, curer les pieds, vérifier la propreté du matériel, ou simplement attacher correctement le cheval.
S’entraîner régulièrement à préparer et ranger son cheval soi-même, même en dehors des cours collectifs, permet de se sentir plus autonome et d’être prêt le jour J, même en cas d’imprévu (cheval nouveau, matériel différent…).
Profiter des stages et des journées à thème proposés par le club
De nombreux centres équestres organisent, pendant les vacances scolaires ou certains week-ends, des stages spécifiques de préparation aux Galops. Ces journées intensives sont l’occasion d’approfondir certains points du programme avec plus de temps pour s’exercer, poser des questions, et s’entraîner à l’enchaînement des épreuves.
Participer à un stage équestre est aussi un moyen d’accélérer sa progression avec l’accord de l’enseignant, de découvrir d’autres chevaux, et d’aborder la théorie de façon collective.
Par exemple, lors d’un stage Galop 4, il est fréquent de réaliser une « journée type » qui reproduit le déroulé réel de l’examen, ce qui rassure énormément les cavaliers le jour venu.
S’évaluer en conditions réelles avant le passage
Avant l’examen, votre moniteur peut organiser une session « à blanc » qui simule toutes les étapes du passage : soins, préparation, partie montée, et questions théoriques. Cela permet d’identifier les éventuelles lacunes et de vous mettre en situation, sans pression.
Ce type d’évaluation est précieux car il met en évidence non seulement les compétences techniques, mais aussi la gestion du stress et la capacité à suivre les consignes officielles de l’examinateur.
Par exemple, certains cavaliers réalisent qu’ils connaissent bien la théorie, mais peinent à la formuler clairement à voix haute une fois face à un jury. Cette mise en situation permet alors d’orienter les derniers jours de préparation.
Planifier son année selon les créneaux fixés par le club
Chaque centre équestre propose ses propres dates d’examen, souvent regroupées à des moments clés (fin de trimestre, vacances scolaires, ou fin de saison). Il est donc important de connaître ces créneaux à l’avance pour ajuster votre progression.
Se fixer un objectif réaliste (par exemple, viser son prochain Galop pour la session de juin) offre un cadre motivant et évite de se précipiter. Cela permet aussi d’adapter le rythme d’apprentissage, surtout pour les cavaliers qui ne montent qu’une fois par semaine.
Par exemple, si le club n’organise qu’une session Galop 5 en mai, cela laisse plusieurs mois pour s’y préparer étape par étape. En cas de difficulté, il sera toujours possible de reporter à la prochaine session sans pression.

Demander un retour personnalisé après chaque passage (réussi ou non)
Qu’un Galop soit validé ou non, il est toujours instructif d’échanger un moment avec son enseignant ou l’examinateur. Ils pourront vous expliquer ce qui a bien fonctionné, ce qui doit être retravaillé, et vous orienter vers les priorités pour la suite.
Cette démarche encourage à analyser sa progression de façon positive, à célébrer ses réussites, mais aussi à transformer chaque obstacle en expérience bénéfique pour les prochains Galops.
Un retour bienveillant éclaire les axes d’amélioration sans décourager et permet d’aborder la suite avec confiance et enthousiasme.
FAQ : Tout savoir sur le passage des Galops en équitation
Qu’est-ce qui se passe si je ne réussis pas un Galop ?
Si vous ne réussissez pas un examen de Galop, aucun souci : vous pourrez le repasser dès que vous serez prêt, après avoir travaillé les points à améliorer avec votre enseignant.
Il n’y a pas de limite au nombre de tentatives pour chaque niveau, l’important est de progresser à votre rythme.
Dois-je obligatoirement passer tous les Galops dans l’ordre ?
Oui, il est nécessaire de passer les Galops dans l’ordre, du 1 au 7, car chaque niveau valide des compétences précises qui seront indispensables à la réussite du suivant.
Il n’est pas possible de sauter un niveau, même si vous pensez avoir déjà acquis certaines compétences.
Existe-t-il un âge minimum pour commencer à passer ses Galops ?
Il n’y a pas de véritable âge minimum, mais la plupart des clubs recommandent d’attendre environ 6 ou 7 ans pour débuter les Galops, afin que l’enfant ait le niveau d’autonomie requis.
Chaque centre équestre peut adapter les conditions à son public, notamment pour les plus jeunes en section poney.
Le passage des Galops est-il obligatoire pour pratiquer l’équitation ?
Non, il n’est pas obligatoire de passer les Galops pour monter à cheval ou participer à la vie d’un club équestre.
Cependant, obtenir les Galops peut ouvrir l’accès à certaines activités, compétitions ou stages spécifiques.
Les Galops passés dans un club sont-ils valables dans toute la France ?
Oui, les Galops sont délivrés par la Fédération Française d’Équitation et sont donc reconnus partout en France.
Vous pouvez ainsi changer de club ou participer à des concours sur l’ensemble du territoire sans repasser vos niveaux.
Puis-je passer plusieurs Galops le même jour ?
Généralement, il n’est pas recommandé de passer plusieurs Galops le même jour : il est préférable d’assimiler chaque niveau avant d’aborder le suivant.
Néanmoins, certains clubs peuvent exceptionnellement autoriser deux passages rapprochés, si votre enseignant estime que vous avez le niveau.
Combien de temps faut-il en moyenne entre deux Galops ?
Il faut généralement plusieurs mois de pratique entre deux Galops, le temps d’acquérir de l’expérience et de consolider ses connaissances.
Ce délai varie selon votre assiduité, votre progression personnelle et le rythme des cours proposés dans votre centre équestre.
Est-ce qu’il existe des Galops spécifiques pour adultes débutants ?
Les Galops sont les mêmes pour tous, quel que soit l’âge du cavalier : ils valident des compétences techniques identiques.
Toutefois, certains clubs proposent des accompagnements ou des préparations spécifiques pour les adultes.
À qui s’adresser pour organiser le passage d’un Galop ?
Il faut en parler avec votre moniteur ou instructeur : c’est lui qui évaluera votre niveau, vous inscrira à l’examen et organisera les modalités pratiques.
Les passages de Galops se déroulent en général dans votre centre équestre habituel.
Que faire si j’ai appris à monter ailleurs qu’en club (balades, autodidacte…) et que je veux valider mes compétences ?
Vous pouvez demander à passer le test du Galop correspondant à votre niveau dans un club affilié à la FFE, après évaluation de vos acquis par un enseignant diplômé.
Celui-ci pourra vous guider sur la meilleure marche à suivre pour officialiser votre progression.
Conclusion
Les Galops rythment l’apprentissage équestre en validant chaque étape de la progression, du débutant à l’expert. Il est possible, sous conditions précisées par la FFE, de passer plusieurs Galops par an, mais chaque club applique parfois ses propres modalités pour assurer une progression solide.
Pour réussir, il est primordial de bien connaître la règlementation, de planifier ses passages et de se préparer avec méthode afin de cumuler acquisition de compétences et plaisir à évoluer.